Les grecs de l’antiquité importèrent la vigne en Italie, mais c’est sous les romains que la plupart des vignobles que l’on retrouve de nos jours furent plantés.
Vers la fin de l’Empire, les vétérans de la légion ont reçu le privilège de planter la vigne sur le pourtour méditerranéen, ce vin fut en grande partie exporté à Rome.

La culture de l’innovation et du goût se poursuivit au moyen-âge, sous la christianisation et ensuite à la renaissance, particulièrement en Toscane.

Après-guerre, la production était davantage axée sur la quantité que sur la qualité. Mais cela a bien changé, la recherche de la qualité est désormais plus présente que jamais. On élabore des vins dans toute l’Italie et cela aussi bien dans le cadre des appellations d’origine contrôlées qu’en dehors. Aujourd’hui, le pays hésite entre la préservation de ses cépages locaux et donc de son identité vinicole et l’ouverture aux cépages étrangers. La tendance penche davantage vers les cépages italiens.

Le vignoble italien est très riche, chaque région ayant ses propres particularismes géologiques et climatiques. Cependant, on peut distinguer deux grands types de terroirs : ceux qui sont proches de la mer, et ceux qui sont à l’intérieur de la péninsule, sur la chaîne montagneuse des Apennins.